Accompagnée de membres du bureau, je suis allée rencontrer le directeur général de l’Etablissement public de Vendée (EPF), Guillaume Jean, le vendredi 7 février, à La Roche-sur-Yon. Nous souhaitions faire le point sur l’implication de l’organisme dans le projet d’aménagement.
Le directeur de l’EPF a rappelé que l’institution est un acteur essentiel en matière d’action foncière, aux côtés des collectivités. L’EPF de Vendée a défini de nouvelles orientations stratégiques pour la période 2015-2019. Il prévoit entre autres de « Développer une expertise foncière et immobilière au service des collectivités » et de « Protéger les espaces naturels remarquables et agir contre les risques naturels et technologiques ».
C’est dans ce cadre que l’EPF de Vendée s’est rendu acquéreur du site de l’ancien lycée Tabarly auprès de la Région des Pays de la Loire. Il a signé un accord de partenariat avec la Ville des Sables d’Olonne autour d’un projet à caractère social incluant la construction d’une trentaine de logements.
Depuis lors, toutes les simulations ont montré que ce projet allait ramener la surface des espaces verts à la portion congrue. Ce qui a amené l’association à lancer une pétition pour demander la réalisation d’un « poumon vert » sur la totalité du site.
En réalité, le projet est bien celui de la Ville des Sables. En effet, si l’EPF est là pour aider à sa réalisation, il n’a pas d’avis particulier sur le contenu du projet qui reste du ressort de la Municipalité. Le seul interlocuteur à même de réorienter le projet est bien le maire des Sables d’Olonne. D’où le courrier que nous lui avons adressé en lui demandant d’inclure le quartier de La Chaume dans les « ramifications » de son Plan Forêt Climat 2050.